冯家大奶奶爱莲不能生育,理想冯老爷为了能有后代娶了姨太太小翠,理想可小翠心胸狭窄经常欺负爱莲,冯老爷为了改善家中风水,找来画师画了幅冯家大宅的全景图,可小翠却看见画里出现鬼影,最后被吓疯流产,新姨太太梦红又进门了,梦红温柔的外表更加的邪恶,经常陷害爱莲,可接着梦红身边怪事连连,并且也看见了画上的鬼影,最后被吓的早产也死了,没多久画师也自杀了,画师妻子潜入大宅找到事情的真相,原来一切都是外表温柔美丽的大奶奶爱莲设下的诡计。
冯家大奶奶爱莲不能生育,理想冯老爷为了能有后代娶了姨太太小翠,理想可小翠心胸狭窄经常欺负爱莲,冯老爷为了改善家中风水,找来画师画了幅冯家大宅的全景图,可小翠却看见画里出现鬼影,最后被吓疯流产,新姨太太梦红又进门了,梦红温柔的外表更加的邪恶,经常陷害爱莲,可接着梦红身边怪事连连,并且也看见了画上的鬼影,最后被吓的早产也死了,没多久画师也自杀了,画师妻子潜入大宅找到事情的真相,原来一切都是外表温柔美丽的大奶奶爱莲设下的诡计。
回复 :在地球上的数十亿人之中,总有至少一个是你的真命天子,问题是,你如何才能找到他……梁若晴(林依晨 饰)在大学时有一段甜蜜的爱情,但男友艾伦(李易峰 饰)为了发展自己的音乐事业将若晴放弃,致使后者大为受伤。若晴从此加入了阿姨创建的失恋女互助组,历经五年的熏陶后,男人在她看来只是一群骗子。毕业后的若晴在医院做义工期间,结识了全院寄予厚望的主治医师陆哲翰(陈柏霖 饰),陆哲翰散发的耀眼光芒令若晴方寸大乱,她在互助组的开导下,为了抵御心动本能对陆哲翰展开了暗算计划,然而陆哲翰举止得当令若晴无法成功,就在若晴芳心暗动之时,她的感情轨迹再次出现了波动……
回复 :故事设定在近未来,由于人口过剩和饥荒,政府不得不实行“独生子女”政策。正因为这个严格的计划生育议程,姐妹们必须轮流使用一个人的身份Karen Settman(拉佩斯饰)。她们的祖父(达福饰)给其命名为周一、周二、周三、周四、周五、周六和周日。每个人都可以每周外出一次。姐妹们只有在自己的公寓里才可以自在生活。直到有一天,“星期一”没回家......
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000